« Les Archimages », étagère Métiers
• Le métier d'Archimage est sélectionnable à la candidature.
• L'Archimage dispose d'une magie exclusive: l'Alchimie éthérique, ainsi que d'autres avantages et désavantages.
• Ce métier est assez polyvalent, avec une légère affinité pour le RP recherche/scientifique. Il peut cependant avoir des difficultés à cause de sa condition physique, dans le cadre de RPC.
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L'histoire de l'Ordre
Aujourd’hui, Aestiantine baigne dans le savoir magique. Mais, savez-vous que cela n’a pas toujours été le cas ? En effet, au début du règne du premier Unique, personne ne prêtait de réel intérêt à cette chose étrange qu’est l’éther. Les rares à s’y intéresser étaient des proches de la famille royale, qui avaient du matériel d’étude à disposition. Amusant de se dire que tout cela commença à cause d’une Noirceur, qui attaqua la capitale, Earghan. Les premiers archimages furent ceux qui répondirent à l’appel de Solune Soufflecendre pour contrecarrer cette menace d’origine magique. Ils n’étaient à la base que de simples érudits de l’éther, se faisant discrets étant donné l’indifférence la plus totale de la population à ce propos. Puis, lorsque l’on se rendit compte qu’ils pouvaient être utiles, ils furent reconnus, gagnant en importance petit à petit, au fil de leur histoire.
L’Ordre des archimages fut fondé, avec pour objectif d’étudier l’éther, et aussi de garder ces savoirs potentiellement dangereux. Ceux-ci décidèrent d’enquêter sur comment la noirceur qui avait attaqué la ville était parvenue à ses fins. Ils découvrirent bien vite que toute sa stratégie reposait sur des créatures ressemblant à des êtres de pierre, qui étaient mû par sa seule volonté. Les Archimages voulurent en apprendre plus, et pour cela, il leur fallait devenir différents, cette magie semblant en effet inaccessible aux simples humains. Ils firent de nombreuses expériences, pour finalement parvenir à leurs fins en s’exposant à des gemmes de Lysine en grand nombre, et en altérant ainsi leur boucle d’éther, la rendant différente, plus riche, plus malléable. Ainsi, la biothéromancie était née, où alors, l’art d'insuffler l’éther dans des objets inertes, pour les contrôler. Cette magie n’était utilisable que par eux, du fait de la nécessité d’avoir une boucle d’éther spéciale et un outil particulier pour canaliser leur éther dans des objets: l’Honoraë. Aussi, ils ne s’arrêtèrent pas là, inventant par la suite les autres magies que l’on connaît aujourd’hui, à savoir le runisme, la foliomancie, et la mécanancie.
Les Archimages, étant donné tout ce qu’ils avaient apporté à l’empire Unique en très peu de temps, devinrent rapidement très reconnus aux yeux de tous, et surtout des hautes-instances. La civilisation avait connu une avancée incroyable grâce aux trois magies développées, à tel point qu’il était devenu parfaitement normal, à la Capitale et partout ailleurs, d’être équipé en appareils runiques en tout genre. Mais les archimages ne s’arrêtèrent pas là. En effet, avec la reconnaissance qu’ils avaient obtenue, leurs moyens avaient énormément augmenté en très peu de temps. Des laboratoires privés très importants avaient vu le jour, et ils étaient tous équipés pour faire de la recherche de haute envergure, en toute sécurité. La biothéromancie devint alors de moins en moins utile, au fil du temps. Quel intérêt de recourir à cette magie censée aider à la recherche, quand on dispose déjà de presque tous les moyens possibles et imaginables ?
C’est avec cet état d’esprit qu’un groupe d’archimages décida de se pencher sur autre chose que de simples accessoires runiques. Ils voulaient retrouver une utilité autre que celle de rats de laboratoire. Leur biothéromancie, qui faisait leur identité, ne leur servait plus à rien. Il fallait alors développer quelque chose de nouveau. L’Alchimie éthérique vit alors le jour, ou bien l’art d’appliquer des runes sur le corps des gens, grâce à la concoction de potions spéciales. Cette nouvelle magie reposait sur un principe semblable à celui de la biothéromancie : insuffler une partie de sa boucle dans un objet. Mais cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’un similium. Non, il s’agissait d’un breuvage, conçu à partir d’une rune de type élément. Permettant beaucoup de nouvelles choses, cette nouvelle faculté renforça d’autant plus la position des archimages dans la société.
Aujourd’hui, les Archimages sont tous de véritables érudits en ce qui concerne le savoir éthérique. Mais la dimension de gardien de leur profession s’est un peu perdue au fil du temps, même si certains prennent encore aujourd’hui cette mission très à coeur.
Comment entrer dans l’Ordre ?
L’entrée dans l’Ordre des Archimages est loin d’être aisée de nos jours. En effet, avant de se soumettre au long et pénible processus visant à changer sa boucle d’éther, il convient aux candidats d’acquérir un savoir colossal sur l’éther, qu’il soit théorique, ou pratique. Aucune formation n’existe vraiment, aussi, il faut apprendre par autodidactie, en lisant des ouvrages, ou auprès d’Archimages qualifiés. Des examens d’entrée existent cependant, et ils sont nécessaires pour prétendre pouvoir entrer dans l’ordre. L’Académie où l’on peut les passer se trouve à Earghan. Une fois l’examen d’entrée obtenu, ce qui n’est pas chose aisée car seule la fine fleure est retenue (il faut en moyenne 7 ou 8 ans d'apprentissage pour espérer obtenir un niveau suffisant), les choses sérieuses commencent, avec la modification progressive de la boucle du candidat. Les apprentis doivent s’exposer plusieurs heures par jour à des flux d’éther forts, dans des pièces conçues spécialement pour cela, à l’académie. C’est ce qui leur permet de modifier leur boucle. Pour plus de sécurité, le processus est long et fractionné, sur une durée totale de 6 mois, pour éviter les accidents dus à une trop forte exposition. Une fois ceci fait, les apprentis n’ont plus qu’à s’adonner à l’étude et à la pratique de l’alchimie éthérique, après qu'on leur ait remis leur Honoraë faite sur mesure, indispensable à la pratique de cette magie. Certains archimages tiennent à s’instruire encore plus, en s’adonnant à l’étude de la biothéromancie, par pure soif de savoir. Mais cette magie n’étant plus utilisée, ce n’est pas quelque chose de valorisable, où que l’on soit.
Enfin, c’est seulement après tout cela que l’on peut prétendre être devenu un Archimage digne de ce nom. Ceux qui parviennent jusque là sont bien souvent promis à un avenir chargé, que ce soit en s’engageant au sein d’un laboratoire de recherche privé, ou en parcourant le monde pour utiliser leur savoir. Mais seuls certains Archimages se distinguant par leurs prouesses et leurs découvertes marquent l’histoire de leur nom.
Il est à noter que cette procédure d'exposition à des fluxs puissants laisse une marque sur l'archimage. En effet, tous les prétendants à ce titre glorieux possèdent une marque d'un bleu éthéré sur leur peau. Elle peut être n'importe où, tout en restant d'une taille modérée.
L’Honoraë
L’Honoraë est le symbole des Archimages. Leur distinction, leur fierté, et surtout ce qui leur permet d’utiliser l'alchimie éthérique. Ils en prennent un soin immense et il n'appartient qu’à eux et à eux seuls. Ils se sont battus pour l’obtenir et c’est peut-être l’objet qui a le plus de valeur à leur yeux.
L’Honoraë prend la forme d’un gantelet en cuir fin à la couleur lapis et brodé au fil d’argent, serti d’une gemme de lysine. Il est fait sur mesure et est remis à l’issu de la modification de leur boucle après qu’ils aient validé l’examen d’entrée à l’académie d’Earghan.