Les Prairies de Phlavari
« Prairies de Phlavari », étagère Régions de la planète
« Chaque nouvel espace est une palette de couleurs chatoyantes qui s'ouvre devant nos yeux. Je pourrais parcourir ma vie durant la région aux fleurs et trouver chaque jour un nouvel endroit où poser mon chevalet et m'émerveiller du paysage. »
- Petrac Plumechance, artiste
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Géographie générale
C’est une région de prairies et de petites forêts, deux cours d’eau principaux la traversant, le Dard et la Mélisse. On y trouve nombre de champs de céréales, et les prairies non cultivées sont couvertes de fleurs aux couleurs vives la majeure partie de l’année, seul le plus froid de l’hiver les privant de ces couleurs chatoyantes. Cette caractéristique est d’ailleurs celle pour laquelle la région est la plus connue, tellement que bien des gens la nomment “la région aux fleurs”, au lieu de lui donner son vrai nom de Phlavari.
Les forêts, qu’on qualifierait plus volontiers de petits bois voire même parfois de bosquets pour certains, sont l’espace de vie d’un grand nombre de petits mammifères et d’oiseaux, mais aussi de quelques plus gros animaux comme des faornes, des glyurs et des marois. Les rongeurs sont cependant plus fréquents que les autres espèces, et deviennent rapidement un problème pour les récoltes lorsqu’ils deviennent trop nombreux.
A l’exception de l’hiver, où la température diminue sensiblement, le temps reste doux avec un vent léger presque continu, de telle sorte qu’on ne peut jamais vraiment avoir trop chaud à l’extérieur, même au plus fort de l’été.
Quelques lieux particuliers
Le Sanctuaire:
Le Sanctuaire principal du Ratakaju Gedol se trouve tout au nord du territoire. On y trouve le Piliraev, grand bâtiment de culte, mais aussi l’arbre de la légende sur laquelle le culte se base. C’est aussi ici que les futurs membres de l’Ekata, l’ordre religieux du Ratakaju Gedol, finissent leur formation.
Nombre de pèlerins viennent se recueillir dans le sanctuaire, assister aux célébrations qui y sont tenues, ou viennent amener les cendres de leurs proches décédés aux racines de l’arbre sacré. Cela fait que le Sanctuaire est presque toujours plein d’activité, des chants pouvant être entendus à presque toute heure du jour et de la nuit.
Porchevic:
C’est le village principal, pas encore assez grand pour être appelé une ville, mais restant bien plus grand que le reste des bourgades.
Il est tout près du Sanctuaire principal, et compte un grand nombre d’auberges pour accueillir les pèlerins venus pour le Sanctuaire.
On y trouve également un marché au petites échoppes colorées vendant d’un peu de tout, nourriture, friandises, objets du quotidien, tissus… mais surtout, un assez grand nombre d’objets en rapport avec le culte de l’Arbre Sacré, certains escrocs tentant même de vendre des reliques « ayant appartenu à Deviyane lui-même » aux visiteurs naïfs.
Politique
Des Élus sont installés dans Porchevic, mais leur influence est presque anecdotique. En effet, le culte de l’Arbre Sacré est tellement ancré dans la région que les habitants ont plus tendance à écouter les membres de l’Ekata que leurs leaders officiels. Les dirigeants de l’Ekata essaient cependant de rester en bons termes avec les Élus, puisque irriter l’Unique est l’une des dernières choses qu’ils souhaitent faire, sans pour autant se laisser marcher dessus.
Culture
Le territoire est constellé de petits villages entourés de champs. Les maisons sont en pierre et construites en longueur, avec un toit recouvert de petites tuiles grises légèrement argentées et une cheminée immense au centre de la salle principale pour réchauffer le foyer pendant l’hiver.
Les autochtones ont l’habitude d’accrocher des carillons de bois ou de métal un peu partout à leurs fenêtres ou sur le bord des toits, ce qui fait que le vent crée une douce mélodie dans les villages.
Il y a deux célébrations principales dans les parages:
À l’arrivée du printemps, quand les prairies se remplissent à nouveau de fleurs colorés, les villageois décorent leur village de nombres de guirlandes de fleurs, en faisant pendre sur les toits et entre les maisons; et embellissent leurs tenues et leurs coiffures en les rehaussant de fleurs. Tout cela prend une bonne partie de la journée, et la fin de la journée et la nuit sont animées d’un festin et de danses à la lumière d’un feu immense.
La deuxième célébration se fait entre la fin de l’été et le début de l’automne, et est en fait une immense chasse aux rongeurs, peu importe lesquels. Les habitants battent la campagne et viennent débusquer le maximum de ces petits mammifères, et les ramènent ensuite dans leur village pour faire un énorme ragoût, suffisant pour nourrir tout le village. Il reste le plus souvent de la viande après le festin qui suit, qui est partagée entre les villageois.
La religion majoritaire étant le Ratakaju Gedol, les enfants de la région suivent presque tous les cours des membres de l’Ekata, ce qui fait que le taux d’alphabétisation est étonnamment élevé. De la même manière, ils peuvent tous chanter au moins correctement, ce qui fait que les habitants ressemblent parfois à une chorale ambulante.
Ces-derniers exécutent de temps à autre des chants sous le grand arbre de la place centrale que chaque village possède. C’est également dans ces places que sont célébrées les unions entre amants.
Diplomatie
La région a de bonnes relations avec tous les territoires frontaliers, et font beaucoup de commerce avec eux, comme tout ce qu’ils produisent est de l’alimentaire. Les prairies de Phlavari ont aussi un certains retentissement dans le continent en tant que centre du culte de l’Arbre Sacré, mais plus d’un point de vu éducatif que religieux, bien que les pèlerins visitant le Sanctuaire proviennent des quatre coins d’Aestantine.
Faune et flore spécifique:
Héliangée:
Cette plante pousse naturellement en très grande quantité dans les prairies de Phlavari dès le début du printemps. Elle a de fines tiges formant nombre de ramifications qui se terminent toutes sur une fleur rose/mauve très aplatie.
C’est pour ces fleurs qu’elle est recherchée. En effet, les fleurs d’héliangée sont particulièrement sucrées, et sont utilisées, avec du miel, pour faire des sucreries. Ces dernières se présentent sous forme de petites billes à l’extérieur durci par caramélisation mais à l’intérieur encore mou et collant aux dents dès qu’on mord dedans. Le tout a une couleur ambrée avec des touches de rose là où il reste des morceaux de pétale d’héliangée.
Ces friandises restent cependant quelque peu chères pour la demi-bouchée qu’elles représentent, aussi les enfants de Phlavari se contentent-ils le plus souvent de manger les fleurs d’héliangée telles quelles.
Glyur:
Cette bestiole ressemble un peu à un sanglier aux poils courts. Il a deux dents plus longues qui lui ressortent de la bouche et qu’il utilise pour se défendre. Son pelage est brun tacheté de petites gouttes crème qui semblent tomber sur son dos. Il a également une touffe de poils ridicule sur le haut de la tête. Si ses pattes arrières se terminent en sabots, ses pattes avant, elles, ont des sortes de griffes dont il se sert pour grimper aux arbres. Il utilise également sa queue préhensile pour s’aider, et s’accroche habituellement à une branche haute avec pour dormir. Le glyur a une vue médiocre, ne discernant que des tâches floues, mais a une ouïe et un odorat très développés.
Leur viande est réputée très tendre et juteuse, mais leur chasse est rendue difficile par le fait qu’ils peuvent rapidement se cacher en grimpant dans les arbres environnants. C’est chose facile pour lui qui vit dans les sous-bois.
Maroi:
Ce rongeur d’une taille d’environ 30 cm de haut est réputé non seulement pour être une vermine mais aussi pour sa laideur dans les prairies de Phlavari. Son museau aplati vers le bas donne l’impression qu’il grimace en permanence, et son pelage semble toujours être gras et sale de par la graisse imperméabilisante qui le recouvre. Les marois sont de véritables fléaux pour les récoltes quand vient l’automne et qu’ils cherchent alors à s’engraisser pour l’hiver qui arrive. C’est la cible numéro un des chasses aux rongeurs qui ont lieu tous les ans, et sont donc l’ingrédient principal du ragoût qui est confectionné à la fin de la chasse. Son pelage est également récupéré à cette occasion et utilisé pour faire des vêtements de pluie, capes et mantes