Le Damier de Bréal, vallée verdoyante

« De toutes les régions qui parsèment le continent de l'Unique, le Damier de Bréal est l'une des plus paisibles et des plus colorées. Il y fait bon vivre, les gens sont aimables, les Narius chantent. Une destination parfaite pour y passer ses vacances. »

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Topographie générale et emplacement géographique

La région de Bréal se situe à l'extrême ouest du continent de l'Unique. Le paysage se compose d'immenses forêts disposées à la manière d'un damier, séparées par des grandes plaines à la couverture émeraude. La douceur du climat permettrait aux bergers d'élever leur bétail dans ces vallons si seulement les averses quotidiennes n'entravaient pas ce labeur. En partie à cause des saisons de pluie, et des inondations qu'elles entraînent, la population de la région vit en hauteur, dans des cabanes construites à la cime des arbres.

Cette campagne est régulièrement sujette à des Orage de Surcharge. Certains voyageurs viennent seulement pour pouvoir contempler ces phénomènes météorologiques magnifiques ; en particulier avec le paysage plus ou moins désertique que proposent ces steppes d'un vert profond.

Gouvernance et chiffres

Chaque forêt possède un village d'une centaine d'habitants. Les conditions de vie plus ou moins atypiques découragent souvent les voyageurs qui auraient l'idée de s'installer sans pouvoir supporter les averses quotidiennes. Au centre de la région se trouve la cité d'Eleran ; Elle est considérée comme la "Capitale" de la Région. Chaque village se réfère à la direction d'Eleran. En cas de litige entre deux hameaux boisés c'est à la capitale de trancher. Si jamais l'un des bois décide d'étendre son territoire, il faut demander à la municipalité d'Eleran. Une histoire connue raconte que Maya Tissedestin se serait assoupie sous un arbre ; Après avoir fait un voyage au creux de ses songes, la jeune femme aurait rêvé d'un damier particulier ; forêts remplaçaient les cases noires et plaines constituaient les blanches. Elle planta le premier arbre. Puis le second. Aidée de colons, elle fonda la capitale. L'entièreté des Bois entretiennent des relations cordiales. Cette bonne entente leur permet de se protéger mutuellement des différents dangers qui pourraient surgir d'on ne sait où.

Culture

Le niveau d'alphabétisation de la région n’est ni haut ni bas, le niveau de population est moyen, de même pour le niveau de pauvreté ou de richesse. Ce qui fait la spécialité de Bréal, c'est la création et la vente de textiles ; Mais pas n'importe quel textile ! Du textile runé. Les artisans mages des étendues boisées ont développé des manières de coudre des runes au sein même de l'habit. En plus de profiter d'une classe imparable, l'heureux propriétaire d'un manteau de cuir fait main par l'un des couturiers de la région possèdera un habit pratique. De la robe solide et aussi soyeuse qu'un nuage en passant par le manteau qui réchauffe le propriétaire lors des escapades en montagne, les gammes d'habits sont extrêmement variées. Chaque Bois offre un style différent dans sa conception de vêtements. Le climat humide permet à de nombreuses espèces de vers à soie de vivre dans les forêts. C'est grâce à ces différents vers que les Bois peuvent cultiver le fil nécessaire à la fierté de Bréal.

C'est donc autour du thème des habits que l'économie de la région s'est basée. Les relations hommes et femmes restent traditionnelles en suivant l'idée que l'homme travaille dans les cultures de soie, et possède le pouvoir de direction sur la famille ; tandis que les femmes s'astreignent à la couture en suivant l'homme. En général; les enfants aident la mère à réaliser les pièces qui seront vendues dans le mois. La sexualité est peu tabou, dans le sens où tout le monde connaît tout le monde ; Ce serait bête de juger son voisin pour ses penchants étranges alors que lui même connaît sûrement tout de vos propres maragouineries. Les Veilleurs quant à eux, occupent une place originale au sein de cette société. Au vu des inondations saisonnières, il faut des Veilleurs motivés et habitués au climat pour pouvoir faire leur travail. Il n'est pas rare de voir dans les différentes troupes qui parcourent la région d'anciens Bréalois. Sans salaire en pièces, Les Veilleurs sont hébergés chez différentes familles attribuées à leur arrivée dans un Bois ; Puis, équipés gratuitement chez le forgeron du coin. Les Aberrations ne sont pas monnaies courantes et sont rapidement nettoyées par les Veilleurs. La vie en correspondance permets aux Veilleurs de prévoir et d'anticiper aisément la naissance de Noirceurs, d'Effacés ou de quelconques anomalies qui pourraient perturber la vie du patelin. On peut rajouter par la même occasion que le Damier de Bréal se différencie des autres peuples par ses mets culinaires ; La plupart des habitants se nourrissent d'insectes ou d'oiseaux. Le Parhop est un exemple de plat traditionnel réalisé à l'occasion de fête dans tous les bois. Il se compose de différentes larves colorées mijotées à la vapeur et fourrées dans le poitrail d'un oiseau blanc semblable à une mouette colorée.

La vie régionale est marquée par une fête "nationale". Elle célèbre la migration d'oiseaux aux plumes d'arc-en-ciel. Il est coutume de porter une plume de couleur dans ses cheveux à cette occasion. Le nombre de plumes portées diffèrent en fonction des bois, certains en portent autant qu'ils ont passé d'années à Bréal ; tandis que d'autres se contentent de signifier leur âge. Les plus traditionalistes portent les plumes toute l'année. On mange du parhop en grande quantité, à cette période.

Les forêts denses du Damier de Bréal permettent l’épanouissement d’Arachs. Chaque bois possède sa propre lignée d'Arach. Les habitants gardent un “secteur” de la forêt comme lieu de vie de l’espèce et la laisse perdurer. Parfois, on domestique quelques représentants de sorte à produire de la toile ; Les méthodes uniques au Damier permettent aux éleveurs de ne pas décimer une famille d'araignées tout en assurant des rendements convenables.

La vie sauvage de Bréal est aussi composée de Narius. Ceux-ci sont utilisés comme “pigeon voyageur”. Ils traversent les plaines pour livrer des messages. Il est de coutume d'adopter un Nariu lors de la naissance d'un enfant. Les deux nouveaux membres de la famille grandissent ensemble et font, généralement, de bons amis.

Diplomatie

La région cultive des relations positives avec toutes les régions qui les entourent. Peu belliqueux, il n'est pas rare que la capitale fasse des cadeaux aux villages voisins à la région.