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« Que l'Unique guide vos pas, voyageur. »

Irae est terminé, l'Équilibre a triomphé.
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Juliette

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« Éteindre, il faudrait éteindre ça. »

Sentinelle Juliette

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Personnage joué par : Joueuse Bienveillante Diana (mc: [ded])

Métier : Sentinelle - Couturier
Titre : Sentinelle
Âge : 27

Introduction au personnage

Chapitre 1 : l'Infirmière

Les fleurs frétillaient, se dressaient, s'hydrataient avec la rosée du matin et saluaient fièrement le soleil. Le voilà, le tant attendu et vaillant roi des cieux qui sublime les humains et les Steppes. On avait l'habitude de sortir entre amis dehors pour l'admirer. Il était si loin, si inatteignable, frappant les bâtiments et les hommes, il créait des ombres sensuelles, ces fantômes de bonne compagnie.

Mon seul compagnon fut le plafond.

------------------------------------------------Il nous regarde----------------------------------------------------

Mes copains me rendaient souvent visite, ils étaient peu nombreux mais je les appréciais. Accueillants, ils avaient tous des horaires d'arrivée différents - par exemple, l'un d'entre eux ne venait presque jamais le jour, mais faisait passer le temps aisément. Ce dernier se montrait parfois accompagné d'un type peu agréable, envahissant et qui m'offrait des sueurs froides au réveil. Un autre n'a jamais quitté ma chambre, a moitié endormi dans un coin de la pièce.

Cette nuit, ils sont tous les trois réunis à mon chevet ; le marchand de sable, croque-mitaine et le silence .

------------------------------------------------Il vous jugera----------------------------------------------------

Les plafonds étaient similaires aux murs, soigneusement peints d'un blanc épuré. La chambre ne semblait pas vraiment grande mais elle offrait assez d'espace pour y loger mon lit, une table de chevet et une grande étagère métallique au fond, près d'une porte en bois classique. En face de moi se trouvait une table rustique et deux tabourets en chêne, visiblement usés. La fenêtre était à ma gauche, garnie de généreux rideaux pivoine.

Rouge comme la couleur avec laquelle je veux repeindre cette pièce, de rage et de haine. Je survivais scellée dans une cage en porcelaine. Est-ce moi qui suis en porcelaine ?

------------------------------------------------Avec Audace.----------------------------------------------------

Le fameux roulement monotone provoqué par quatre petites roues me fit soupirer. Il était si long et prévisible qu'il me plongeait dans une attente narcotique. Un de mes amis prit la fuite quand elle vint - malheureusement. Juste avant qu'elle ne m'accorde quelques paroles :
" - Bonjour Giulia ! Comment ça va ma grande ?", avec ce même radieux sourire insignifiant.

Je veux m'arracher la gorge et cracher mes poumons salement ensanglantés par leur ignorance sur le damier dégueulasse de leur couloir.

Apparence du personnage

Des traits fermes et une once d'amertume sont les préliminaires d'un faciès effacé, volatilisé et volatile, souvenir d'escapades nocturnes.

Des tas de remords se logent dans ces pupilles bronzées et elle soupire. Se recroqueville dans le fauteuil, scène monotone, elle soupire, encore. Deux belles araignées couleur chair arpentent alors les accoudoirs en cuir jusqu'à atteindre l'extrémité et permettre à Rachnée de se relever.

Létargique, elle laissa entendre quelques cliquetis familiers dû à son apparat hors du commun ; son cou, recouvert d'une nouvelle peau en métal qui descendait jusqu'à ses hanches et se fondait dans des tissus organiques, était le commencement d’une silhouette tristement inhumaine.

Elle ne semblait ni d'apparat ni de combat, mais plutôt comme un plâtre qui supporte son corps entier et qui offre un soutien à sa colonne vertébrale. Comme un cartilage artificiel ou un rustre exosquelette, il s'immisce dans la peau de la svelte dame et s'y loge avec maladresse. Le morceau d’acier ne vit pas en elle mais lui permet de vivre ; contrairement à la récurrente sensation désagréable lorsque ses doigts s’aventurent sur cette matière inerte, lui rappelant les moments ou elle possédait encore une peau lisse et chalereuse.

Rachnée n'avait rien d'une femme imposante, en prêtant attention à sa carrure, on pouvait facilement penser d'elle qu'elle s'affairait à l'artisanat ou à l'art. À présent debout, elle balaya du regard l'horizon, soupirant une énième fois. Son visage terne et irrité à la fois voyait ses traits se froncer méchamment, ses yeux rapetissir et ses lèvres légères et minces faire une moue boudeuse. Des petites rides se formaient sur son front blanc neige, puis, au sommet de son crâne, on apercevait les racines de sa chevelure naturelle qui s'effaçait dans des mèches lactescentes. Pareilles à son visage, elles se fondent dans des pommettes invisibles qui menaient vers un nez haut et fier, triomphant sur ce minois désinvolte.

Pâle silhouette anonyme - semblable à une centaines d'autres copies, qui, mise à nu, dévoile des secrets ancrés innatendus. Sur le bras droit rampe, de ses pattes vicieuses, une belle dame à la robe noire et aux membres bien poilus. Beaucoup étaient effrayés de par sa présence tandis que d'autres, admirés, louchaient devant ses formes généreuses rattachées à des bras et des jambes si fins qu'on pourrait les comparer à des alumettes.

D'autres créatures vivaient sous sa chair, au centre de l'attention et juste au dessus du nombril ; une ruche entière. Une fois découverte, il s'agirait comme d'un trou béant artificiel, né pour tromper le regard d'autrui. Et de ce gouffre volent, s'eparpillent et bourdonnent des dizaines de petites demoiselles bicolores. Tantot noires, tantôt jaunes, elle rayonnent et subliment les champs, savourent au printemps et effraient même les plus grands.

Alors, sous cette danse d'art champêtre et coloré, en ressort une sublime Rachnée. Avouant ses passions enfantines, elle brise ce portrait de glace et se dévoile aux plus curieux explorateurs des esprits et des coeurs.



"Tellement de craintes refoulées dans ce bout de femme abîmé, qui persistent et rongent morceau par morceau, les joyeux souvenirs d'enfance."

Coin personnel

Génialissime Diana#1956

Je suis Diana, lycéenne et adorable trouble fête - ne vous vexez pas, ça m'arrive souvent d'être taquine.